jeudi 10 juillet 2008

La preuve.


Une montre achetée l'année dernière lors de mon expo à NY qui se détruit déjà, est-ce un signe? Le signe que c'est de la camelote en tout cas. Une autre chose, un scan de montre, c'est moche.

mercredi 9 juillet 2008

Incroyable mais vrai!

Aujourd'hui, le chiffre 6 s'est détaché du cadran de ma montre et depuis il se balade entre les aiguilles. Parfois il les bloque.

Ce matin, j'ai eu le temps de passer trois couches de vernis acrylique sur mon sourire. Toujours ces poussières qui se collent et qu'il faut enlever avec une pince à épiler.

Cet après midi j'ai rencontré ma banquière qui est une femme charmante. Après, je me suis un peu promené en apportant la dernière image de mon livre à Steven. Il faisait beau et j'ai mis mes lunettes de soleil. Dans le métro il faisait frais. Steven n'était pas là alors j'ai laissé le CD dans sa boîte aux lettres.

Il n'y a pas longtemps, je suis sorti le soir. Envie d'un coup de foudre. Et puis je suis passé devant un cinéma du côté de Bastille. Sagan. J'aime bien Sylvie Testud. Je ne connaissais d'elle que ses deux premiers livres: "Le Ciel t'aidera" et "Il n'y aura pas beaucoup d'étoiles ce soir". J'ai beaucoup aimé. Pourtant ce n'est pas de Sylvie ni de Françoise que je voudrais vous parler, mais de la nuque blonde qui s'est assise devant moi dans cette petite salle presque vide. Je n'ai pas vu son visage. Ses mèches dorées étaient remontées en chignon retenu par un élastique noir. Elle-même était vêtue de noir. En pantalons. Elle semblait grande et mince. Peut-être dépassait-elle mon mètre quatre-vingt deux. Personne ni à ma droite, ni à ma gauche, ni à sa droite ni à sa gauche non plus. Les sièges n'étaient pas très espacés et j'avais mis mes genoux en appui sur son siège quand elle s'est assise. J'ai dû faire très attention pour ne pas le faire bouger alors que je retirai mes genoux. J'aurais pu lui toucher les cheveux. Ils avaient l'air si doux et comme auréolés d'or à cause des fins cheveux qui sortent des mèches juste après un shampooing vous savez? J'aurais pu les toucher dans le noir sans qu'elle s'en aperçoive. Son chignon dépassait sur l'arrière de son dossier.

À la fin de ce film magnifique, durant le générique, la lumière s'est rallumée. La jolie blonde ne bougeait pas et lisait le générique. Moi aussi. J'aurais pu attendre qu'elle se lève et contempler son visage alors qu'elle se retournait. Mais j'ai changé d'avis et je me suis levé en même temps qu'elle, retourné vers la sortie en même temps qu'elle, ce qui faisait que je la précédait de deux marches et que j'ai dû lui tenir la porte. Deux fois. J'aurais pu me retourner pour lui sourire. Deux fois. Je me suis contenté de ses "Merci" dits d'une petite voix. "De rien" ai-je dû répondre l'air indifférent. Dehors j'ai senti qu'elle allait dans la même direction que moi lorsque j'ai tourné la tête pour traverser. J'aurais pu lui proposer un verre afin de discuter de ce merveilleux film. J'aurais pu.

Ce soir, je me suis envoyé une petite boîte foie gras avec un morceau de baguette tradition, un petit verre de muscat et une part de quiche aux brocolis devant la télé. En dessert, un entremet au café et pour finir, un carré de chocolat blanc à la noix de coco.

Il fait bon ce soir, j'ai bien envie de faire un tour. En même temps j'ai plein de dvd du docteur House à regarder. Je ne sais pas.

J'ai besoin de vacances je crois.

Ma muse m'use

Oh! qu'ma muse m'use
Ça t'amuse?
Tête en l'air, j'erre
J'exagère?
Pas encore mort
Des remorts?
Continue nue
J'ai rien vu!
Oh! qu'ta vie vit
J'ai envie!

dimanche 29 juin 2008

Sourire



Voici la toile que j'emporterai à Knokke pour mon expo pin-up à la Galerie Luc Pieters au mois d'août. Son sourire.
Acrylique sur toile 130/89 cm.